Le concept de lutte intégrée

I. Protection Indirecte (= Prévention)

  1. Choix préalables (Planification)
    – Variétés et clones tolérants / résistants
    – Mode de conduite adapté (aux contraintes pédo-climatiques
    écologiques, agronomiques et économiques)
    – Rendements adapté
    – Infrastructures écologiques (= zones de compensation écologique)
    – Augmentation de la biodiversité
    2. Pendant la saison : éviter les travaux agricoles qui
    perturbent l’agro-écosystème
    – aucun surplus d’azote (excès de vigueur, risque de lessivage)
    – densité optimale de feuillage (aération de la zone des grappes)
    – aménagement des habitats pour les auxiliaires
    – protection contre l’érosion et le lessivage par des couverts végétaux3. Protection et augmentation des auxiliaires principaux
    (organismes utiles : typhlodromes, parasitoides, abeilles)
    – l’aménagement des habitats pour les auxiliaires (habitat management)
    devient un élément essentiel pour la lutte biologique

II. Surveillance & Prévisions
Prise de décision pour démarrer la lutte directe : du moment d’apparition et de la densité de population des organismes nuisibles
Seuils de tolerance (ravageurs)

III. Protection Directe (= Lutte)

IV. Utilisation des outils de lutte sélectifs sur les organismes nuisibles principaux (ravageurs, maladies, mauvaises herbes)
Exemple : la lutte biologique
– Phéromones (confusion sexuelle),
– Lâchers d’insectes stériles;-
– application d’entomo- pathogènes sélectifs (par exemple des virus).
Application de mesures moins sélectives, si les mesures 1 à 4 n’ont
pas donné des résultats satisfaisants.
Pesticides semi-sélectifs :
– Bacillus thuringiensis (insecticide BT),
– régulateurs de croissance (insecticide RCI)
– fongicides sans effets négatifs sur les auxiliaires
Insecticides à spectre large avec une persistance courte

V. Insecticides à spectre large avec une persistance moyenne.